Le taoisme au secours de la pensée managériale
Un jour un grand philosophe de la pensée managériale a énoncé la grande idée suivante :
« Si les fleuves et les mers règnent sur tous les ruisseaux, C’est qu’ils savent toujours se tenir plus bas qu’eux. »
L’auteur, Lao Tseu, auteur du « TAO TE KING » connu aussi sous le nom de « Livre de la Voie et de la Vertu », vécu en Chine au V° siècle avant JC et fut le précurseur du Taoïsme. Cette idée a cheminée 2.500 ans avant de trouver un échos dans le monde économique de l’entreprise occidentale qui (re)découvre aujourd’hui les vertus du travail en confiance, transparence et responsabilisant.
Cette approche conduit naturellement à représenter le management au pied de l’organigramme hiérarchique – car ce sont ceux qui « règnent » – et les opérationnels en haut – ceux qui font circuler le flux du travail.
Cette organisation est très « traumatisante » pour les managers « modernes » car elle exige d’eux qu’ils se mettent au service de leurs équipes opérationnelles. Par exemple cette approche remet en cause l’habitude acquise de réunir les managers pour prendre des décisions sur des points opérationnels pour lesquelles ils ne sont que rarement compétents. En effet, les managers à « l’ancienne » (ceux de Lao Tseu) travailleront plutôt sur la conception et la mise en place d’un système favorisant la prise de décision en temps réel sur le terrain par les opérationnels eux-mêmes.
Bref, le mot d’ordre :
« Si vous rencontrez un Serpent, Ne créez pas une commission sur les reptiles TUEZ-LE ! »
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