La capacité d’innovation : nouveau critère de valorisation boursière
Avec la crise financière, les marchés seraient-ils devenus plus ‘Eco Responsables’ ? Ce que l’entreprise investit sur sa marque en communication de notoriété avec l’objectif d’accroître ses revenus à court terme, représente autant de développements perdus pour l’innovation de ses produits. Au final, cet objectif court terme de profitabilité étouffe l’Entreprise et la handicape dans son développement vers une performance durable.
Comme chaque année, Apple vient d’annoncer avoir versé au titre de l’année 2010 un salaire symbolique de 1 dollar à Steve Jobs son CEO ! Au-delà de l’effet d’annonce, qui tranche avec la publication il y a quelques jours des salaires des dirigeants du CAC 40 – entre 3 et 9 millions d’euros – on voit peut-être émerger – enfin ! – une nouvelle philosophie en terme de valorisation des sociétés. Car pour Steve Jobs, détenteur de 5,5 millions d’actions Apple – 266 milliards de dollars de Capitalisation Boursière – on comprend que la seule profitabilité de sa firme (15 milliards de dollars) est une source de revenue suffisante, à condition qu’elle soit durable et que c’est aussi pour cette raison que les investisseurs lui font confiance. Alors quand le CEO de la 2nde société au classement mondial des Capitalisations Boursières (entre 2 Compagnies Pétrolières) déclare un salaire annuel de 1 $, le symbole nous inflige à tous une bonne grosse leçon de management.
La capacité d’innovation, un nouveau critère de valorisation boursière
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